Cette semaine, le groupe New Yorkais nous dévoile deux titres exclusifs, “Diane Young” et “Step” annonçant la couleur du prochain album “Modern Vampires of thé City “, attendu de pied ferme à l’aube du mois de mai. Depuis 2008, les Vampire Weekend sont réputés maîtres dans l’art de réveiller la scène du rock indépendant.
Deux clips donc, un premier zoom sur celui de “Diane Young”. Incendie sur une seule vieille voiture décapotable délaissée, le brasier contraste doucettement avec le fond d’un New York gris et morose, flouté par le nuage noir émanant de la carrosserie fumante.
C’est un décalage percutant entre une image statique et l’énergie contagieuse du pop-rock catchy d’un groupe qui a tenu sa promesse. La voix enjouée d’Ezra et la batterie ouvrent le bal, on tend l’oreille. Les guitares prennent de l’élan, le rythme s’emballe, on voudrait sautiller dans la foule. Si ces jeunes américains ont conservé toute leur candeur et leur insolence presque britannique, ils tempèrent et gagnent en maturité. “Step” beaucoup plus sage et romantique, en témoigne : les paroles – évoquant le temps qui passe – soigneusement écrites sous la plume du chanteur, planent sur le clavecin et un tempo engourdi. Les images quant à elles, survolent un New York nostalgique sur lequel les paroles sont superposées. Pas d’excuse pour faire du yaourt.
En fait, Vampire Weekend c’est un de ces groupes dont la légèreté et l’expression des émotions n’enlèvent rien à la qualité et au caractère du rock indie.
On prend son mal en patience jusqu’au 7 mai.