Référence dans le milieu de l’exploration urbaine, David De Rueda sillonne le monde à la recherche de lieux abandonnés par l’homme ou interdits au public. En partenariat avec le fabriquant Nikon, le photographe français a réalisé une série qui s’inscrit dans le projet Abandonned Places. Cette série, nommée The Line, nous plonge dans les vestiges d’une Europe révolue.

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Des reliques symboles de la folie des grandeurs
Salle de congrès (le Buzludzha en Bulgarie), grande roue de Tchernobyl, épave d’avions, tant de décors ahurissant que David a su capturer et faire revivre le temps d’une photo. Les dimensions presque irréelles de ces lieux révèle un sentiment d’angoisse qui se s’estompe face à la splendeur des photos. Véritable questionnement sur une époque, cette série permet de s’interroger sur la responsabilité de l’Homme face à une nature dévisagée.


Un passé aux allures de science-fiction
La lumière est au centre de cette série. David De Rueda s’amuse, ainsi, avec elle pour donner une autre dimension à l’image. Révélant une toute atmosphère, la lumière met en valeur des lieux qui renaissent face à l’objectif du photographe. Entre sueurs froides et fascination, ces décors dévoilent un aspect futuriste, presque irréel qui vient se confronter à la réalité. Et pourtant, ces décors endormis font perdre toute notion de temps et d’espace. Comme si le temps d’une photo, le spectateur se retrouvait coincé quelque part entre le passé et le futur.




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