Sincèrement, il n’y a pas d’autres mots : Tigran Hamasyan est un génie musical. Jeune pianiste arménien, il joui d’une liberté musicale hallucinante et d’une inspiration sans limites.
Le piano et lui, c’est une longue histoire. Élevé par Led Zeppelin, Queen ou encore Deep Purple, il fusionne petit à petit avec son instrument depuis l’âge de deux ans. A sept ans, il tombe dans le Jazz, et commence à improviser. Cet esprit d’improvisation, on le retrouve dans chacun de ses morceaux, à l’inverse de ses influences Rock, qui n’interviennent que par intermittence, notamment depuis la montée d’un genre plus technique de Rock, devenu populaire au cours des dernières années.
Lorsqu’il s’attaque au Jazz, on est très loin de Miles Davis ou de Herbie Hancock : à titre comparatif, ce qu’il compose se rapproche rythmiquement et techniquement d’Avishai Cohen. Les temps sont cassés, et les mélodies ne semblent pas avoir de sens. C’est en l’écoutant encore et encore que sa complexe structure musicale apparaît au grand jour. En live et dans ses versions studio, vous l’entendrez suivre la mélodie de sa voie, comme en transe, la respiration haletante.
Deux extraits pour vous mettre en appétit :
Si on parle de ce grand musicien aujourd’hui, c’est parce qu’il vient d’annoncer un album pour février prochain. A la clé de cette annonce, un single et son clip. Rays of Light est l’introduction à For Gyumri, dont elle est extraite. La main droite, douce et pleine de sentiments, se laisse guider par la main gauche, plus disciplinée. En dépassant le stade de morceau, Rays of Light devient une ambiance, et ouvre la voie à une quantité phénoménale de possibilités musicales pour cet album.
Jusqu’à la sortie de For Gyumri (dont on vous reparlera), le 16 février prochain, on vous invite à prendre le temps d’écouter les mains d’un artiste qui, avec passion, vous fera visiter son monde.