Fabien Kerneis - Le 27 juin 2016L’artiste Montréalais AndyDass a déjà pu participer à quelques projets d’envergure comme le projet de collaboration avec EN MASSE pour le Musée des beaux- arts de Montréal ou encore la Comic Con de Montréal aux côtés d’artistes chevronnés de l’industrie de la bande dessinée.
Sa passion commence dès l’enfance, lorsqu’il regardait des dessins animés et essayait de tirer ses propres versions des personnages qu’il voyait à la télévision. En tant qu’artiste autodidacte, l’erreur a été sa meilleure alliée pendant les innombrables heures passées à dessiner en classe, sur une table en bois qui se remplissait trop vite de dessins malgré les hurlements quotidiens de ses professeurs.
Introduit à la BD grâce à son frère aîné, l’artiste développe également un grand amour pour les dessins animés, tout en gardant un œil sur le mouvement Lowbrow. Avec une imagination débordante et des inspirations multiples, du Hip Hop aux motifs, de la BD aux musées, Andydass aime une chose : se moquer de cette obsession sociétale d’être populaire.
Refusant de suivre les tendances artistiques, il a su trouver au fil du temps sa propre niche sans se prendre trop au sérieux, il explore, et expérimente. Ses personnages présentent le bien et le mal, avec inévitablement un aspect mignon et effrayant à la fois.
On retrouve également des objets qui semble leur être chers, ou à l’inverse complètement triviaux : un os de poisson, une pomme, un œuf fissuré, une rose fanée… Ses monsters toons, ou monstres de dessins animés, sont à la fois ludiques et satiriques. Favorisant un trait épais et épuré ainsi qu’une palette pastel, Andydass souhaite influencer et repousser les limites de la conception de personnage.
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