L’appel des terrasses, exacerbé par la clémence météorologique, nous fait langoureusement du pied. À défaut de vous offrir un shooter de Chloroquine, on vous propose une légère dose punk-rock des 70’s. Films, documentaires, lectures et musiques pour s’évader l’espace de quelques heures. Cette sélection n’est ABSOLUMENT pas exhaustive, simplement subjective.
LIVRES
Apathy for the Devil : Les Seventies, voyage au cœur des ténèbres.
Par le critique musique le plus célèbre de sa génération : Nick Kent nous fait le récit le plus complet de l’émergence de l’underground punk londonien. Entre une soirée avec David Bowie, une overdose avec Iggy Pop, une amitié avec Keith Richards, une tournée avec Led Zeppelin ou encore les premiers pas des légendaires Sex Pistols ; témoignage palpitant et regard crucial sur cette décennie.
Just Kids : Patti Smith.
Formidable déclaration d’amour à l’Art ainsi qu’à Robert Mapplethorpe. Une triple occasion de découvrir le talent poétique de Patti Smith, le New York des 70’s mais aussi d’aller explorer le travail de Robert Mapplethorpe, photographe aussi subversif que talentueux. C’est aussi une magnifique ode à un Amour non conventionnel, hors du temps et par dessus tout éternel.
Blank Generations Revisited : The Earky Days if Punk Rock (Photography)
Roberta Bayley photographe emblématique de la scène punk new yorkaise, elle signe la très célèbre pochette d’album des Ramones, puis bien d’autres. Elle est à l’origine de la diffusion de l’esthétique punk à travers toute une génération.
FILMS et DOCUMENTAIRES
Documentaire parodique : This is Spinal Tap.
Profondément ironique, ce film-documentaire retrace l’histoire d’un groupe de “heavy métal” du triomphe, au trépas. A la fois caricatural, drôle et doté d’une part véridique sur tout une génération de groupes.
Control excellent biopic sur Ian Curtis, leader de Joy Division : se regarde comme un documentaire sur la transformation du punk anglais, se ressent comme le journal intime des tourments d’une légende de la musique. Une atmosphère particulière.
Documentaire Glastonbury : 1970 la création du festival mythique. Des images d’archives inédites qui nous replongent dans l’ambiance acidulée de cette décennie.
Nico 1988 : Biopic sur la vie de Nico, icône des 70’s. Muse d’Andy Warhol elle est d’abord connu pour être, temporairement, membre des Velvet Underground. C’est aussi une carrière solo, du mannequinat, des films, beaucoup de drogues et quelques histoires d’amour avec Lou Reed, Iggy pop, Brian Jones… “ She’s a Femme Fatale”.
MUSIQUES : à la (re)découverte des “sous-côtés” de cette décennie.
Television avec l’album Marquee moon.
Le groupe new-yorkais sévit dans les années 70’s dans les clubs mythiques de la ville. Juste fusion entre le punk et le blues, ils inspireront beaucoup d’artistes dont Patti Smith.
Talking Heads
En 1977 c’est la formation de Talking Heads qui engendrera le tube “Psycho killer”. Mais c’est aussi des pépites comme “Road to Nowhere” ou encore l’indémodable “ This must be the place”.
Nick Drake
Pour se replonger dans l’oeuvre de ce génie de la mélodie. Décédé à l’âge de 26 ans dans l’indifférence quasi-totale, il nous lègue 3 albums aux mélodies sublimes accompagnées de sa voix de velours.
PIL : Public Image Limited
Renouveau du Punk anglais à la dissolution des Sex Pistols, Johnny Rotten s’enfonce toujours plus dans les méandres du genre en créant Public Image Limited. Plus soigné, moins sauvage, plus réfléchi et mélodique, PIL reste une critique acerbe de la société qui confirmera le statut de paria n°1 de la couronne de Johnny Rotten.