Artiste prometteuse, Sandor nous propose une interprétation authentique des mélodies de Lhasa de Sela, une interprétation entre dureté et délicatesse.
En 2017, la douceur de Bar de nuit résonnait comme un récit attendrissant, un récit que nous pouvons associer à une quête amoureuse. Telle une promenade nocturne, la composition s’apparente à une forme d’introspection remplie de doutes et de tourments. Intimistes, poignants, les mots prononcés nous emmènent au sein d’un univers mélancolique. Avec douceur, Sandor nous présente des histoires touchantes, universelles où nous suivons une forme d’évolution. Nous remarquons une confrontation notable entre un certain rejet de la solitude et une résignation.
La marée haute induit une continuité, une progression à travers la brume et l’inconnu. Les mélodies brutales traduisent une situation bouleversante, empreinte de désarroi et de questionnement. Sandor embellie les thématiques douloureuses pour les transformer en chroniques prenantes et émouvantes.
« Sur la marée haute,
Je suis monté.
La tete est pleine,
Mais le coeur n’a pas assez »
Crédits photos: Sandor