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Rustie au pays des oiseaux avec Green Language, chronique.

Image d'avatar de ClémentClément Blasco - Le 3 septembre 2014

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Aujourd’hui on va parler de Rustie, ce mec de Glasgow qui fait des prods depuis 2007. Cette semaine est sorti son nouvel album Green Language, parlons-en.

Déjà, en 2012, quand Melé lachait After Light dans une Boiler Room, on s’arrachait la tête. La preuve avec ce petit GIF dansant. Oui, en 2012 il y avait le MC, le temps passe, si sa voix si langoureuse vous manque, voici le lien. En tout cas, il s’enjaille grave.

rustie_mele_boiler_room_green_language

Bref, c’est presque 3 ans après que Rustie revient avec Green Language, avec un petit faible pour les oiseaux. Point culture à la sauce Wikipedia « In Kabbalah, Renaissance magic, and alchemy, the language of the birds was considered a secret and perfect language and the key to perfect knowledge, sometimes also called the langue verte, or green language ». Maintenant on sait tout.

En tout cas, si Rustie était un oiseau, il y a du monde dans son nid puisqu’il s’entoure de Danny Brown, D Double E, Gorgeous Children ou encore Redinho. Rustie annonçait qu’il voulait quelque chose de « more serious », avec un premier single nommé Raptor, c’est bien parti.

Pour le coup, ça pète sec sérieusement, on sait pas trop où ca va s’arrêter, ou aller, mais ça tourne en boucle, c’est un peu OVNI ou oiseau lunaire, à voir. En tout cas l’internet s’est fait un malin plaisir à inventer des nouveaux genre pour qualifier le titre, j’ai pu lire festival trap, trip trap, glitter trap ou encore, happy trap. Ok. Au début j’avais du mal, mais on s’y fait et on prend plaisir à être dans se déluge de synthés.

Deuxième grosse track, en feat avec Danny Brown :

Encore ici, ca tape fort. Le nom est plutôt bien choisi. Danny Brown sort son flow ultra rapide et des p’tites lyrics qui font frémir :

« Knock your brain out your hat when I cock that
You can’t block that, it’s just brain out hat »

En tout cas, rien de surprenant, ça donne envie de tout casser comme à son habitude.

Mais voilà, passé ces deux morceaux, je sens le reste un peu vide… Pour pas mal de tracks, il est de mon avis qu’elles font sens dans le contexte de l’album. Heureusement que l’ensemble se fait bien écouter, vallonné par des instants punchies dans la variété des styles adoptés. Heureusement que les gros titres, dont les deux singles, viennent faire l’effet d’une Red Bull au milieu de la jungle des oiseaux.

On notera tout de même l’effort de créer un album, une pièce vivante et pas seulement un enchainement de tracks, à écouter à l’unité, même si pour ma part, je ne retiendrai pas tout. Mention spéciale pour pour celle qui m’a fait penser à Daft Punk cuvée 2013 (j’y vais fort, m’enfin, vous verrez), je vous laisse la trouver par vous même, comme ça j’ai la conscience clean concernant la neutralité. A côté de ça, on retrouve Up Down, une track bien grime qui fait quand même super plaisir.

Voilà, je suis un peu triste de découvrir un album sans trop de surprises. Pourtant avec Glass Words à l’époque, j’avais eu de sacrés sensations (City Star et ses drums infinies <3). Reste à voir ce que les DJ feront de ses morceaux en mix !

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Rustie-Green-Language-Raptor-Video

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Clément Blasco
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