Faire le tour des friperies, certain.e.s d’entre nous ont réussi à élever l’activité au rang de véritable sport de combat. C’est qu’il en faut, de l’énergie, pour étudier l’état des étoffes, éviter le coup de cœur qu’on regrettera quelques heures plus tard (non, ce blouson duveteux fushia et argenté ne vous ira jamais….quoique…) et faire la part belle aux classiques indémodables (Le trench, La robe 60’s parfaitement coupée).
Pour notre part, cela signifie surtout dénicher des pièces à l’odeur pas toujours agréable, et ressortir de la boutique bredouille, épiant envieusement les clients ayant réussi à trouver un trésor insoupçonné.
C’est dans ce cadre que la jeune marque Polarisé a décidé de se positionner. Le concept, génial, consiste à faire des vêtements de seconde-main soigneusement sélectionnés de véritables pièces de créateurs.
L’idée des deux fondatrices, Thelma Frémont et Jeanne de Fouchécour : se placer dans une indispensable démarche éco-responsable (à l’instar de la marque Burberry, qui a décidé de recycler ses invendus plutôt que de le mettre au pilon) sans céder un pouce à l’ennui et au conformisme.
Chaque visuel propose une esthétique classieuse qui donne à appréhender la sélection autrement : c’est aussi là tout le talent de ce label, en invitant des artistes au regard pointu à donner leur vision de la collection.
Alors on craque pour ces coupes et imprimés délicieusement rétros, à l’image de cette veste cocktail noire à liseré blanc (50 €), cette petite robe fleurie à bretelles si fraîche (40 €), ou ces chaussures python ultra-désirables (40 €).
Ce qu’on aime : le top Normandie, pile dans la tendance bustier de la rentrée avec ce twist estival qui pimpe ce fichu mois de septembre déjà gris. Le fait que chaque fiche-produit précise l’éventuel petit défaut notable (mini tâche, mini trou, fragile, décousu). De vraies fripes, en somme !
www.polarise.paris
Images @Polarisé