Comme Ross dans Friends, qui avait quasi réussi à nous faire aimer la paléontologie, Marion Catusse, jeune artiste parisienne, s’attelle à rendre cool et attrayant l’univers cellulaire. Ce qu’elle réussit plutôt bien.
Après un rapide passage par le design d’espace, Marion Catusse a terminé il y a peu des études d’arts plastiques à l’école de Condé, à Paris. En 2014, Pendant trois mois elle investit les murs du Muséum National d’Histoire Naturelle où elle réalise la série “Les enfants perdus”, son projet de mémoire. Un terme qui désigne les os qui qui ne servent pas aux ostéologues, mais qui sont une mine d’or pour l’artiste.
Série Les enfants perdus
« Je colonise l’organique « mort » et lui redonne vie à travers mon univers plastique »
A ses débuts, Marion Catusse se concentre sur une étude de l’anatomie du corps humain, dont elle reproduit avec précision pancréas ou cœur à l’aide d’encre et de colle. Elle s’en détache peu à peu en faisant des cellules son objet d’étude premier, en utilisant comme support le verre, les os (d’animaux uniquement), les coquillages ou encore les plantes.
Aujourd’hui représentée par la galerie parisienne Da-end , Marion Catusse expérimente de manière artistique l’univers scientifique et brouille alors les pistes entre art et science.
Série Cartographie du corps
Marion Catusse invente un univers cellulaire, le sien, entre vie et mort. Ses cellules, toutes issues de son imagination, naissent de la réaction entre la colle et l’encre, qui réagissent différemment à chaque tentative. Une grande partie du travail de Marion repose alors sur le hasard de ces rencontres. Ce mélange, apposé sur du verre, forme alors une matière qui se décolle. Cette nouvelle expérience donne naissance aux séries d’incrustations dans des ossements, de la pierre ou de la résine.
Pour vous donner un aperçu de son travail, sans cesse en évolution, son compte Instagram est à suivre d’urgence, puisqu’on peut y observer les expérimentations et les inspirations de Marion.
En 2015, c’est la consécration. Pour sa première exposition elle se retrouve sélectionnée au Salon de Montrouge, pas mal pour un début. Depuis elle enchaine les expositions un peu partout en France.
Au Carreau du Temple pour la YIA ART FAIR et jusqu’à fin Octobre à la Galerie Da End.
Pour suivre le travail de Marion Catusse, c’est par la :