Les travaux du directeur artistique Romain Laurent pour de grandes marques iconoclastes telles que Coca-Cola, GQ, Reebook ou Hermès sont connus et reconnus dans le milieu de la pub.
Afin de pouvoir explorer et surpasser les limites qui peuvent exister entre l’imagination et la technique, l’artiste a entrepris de se lancer dans des séries de montages mêlant photographie et animation en solo, ne répondant qu’à son instinct et son désir de créativité. Pari réussi pour l’artiste qui nous offre des œuvres au sein desquelles fiction et réalité se côtoient.
Êtres hybrides, magie et science fiction
Ce fan d’artistes décalés tels que Quentin Dupieux, Michel Gondry, ou Spike Jones – parmi d’autres – nous offre ces GIFS et clichés dans le cadre d’un challenge personnel : celui de réaliser une création par semaine. Défi relevé avec brio, d’autant qu’au fur et à mesure de son travail, son imagination semble intarissable et est toujours aussi débordante d’humour et de surprises.
Liberté, créativité, excentricité
Lorsqu’on l’interroge sur son travail, Romain Laurent relate un besoin de laisser sa créativité s’exprimer sans qu’elle ne soit bridée par quelque brief que ce soit, justifiant ainsi ce projet qui lui offre la liberté de s’écouter et de se laisser aller à ce qui l’amuse et lui parle. Il confie avoir eu besoin de retrouver « l’énergie créative » qu’il avait à l’école. Une parenthèse qui s’impose, un terrain d’expérimentations et de jeux où tout est permis et l’imagination est reine, sur lequel l’artiste part à l’aventure et ne se donne pour seules limites des contraintes techniques – quand il ne les contourne pas. Il joue ainsi avec les perspectives, la gravité, les textures, … en un mot avec les codes qui régissent la réalité.
Il avance dans ses projets en dilettante, n’ayant rien d’autre en tête que de tester de nouvelles animations/nouveaux montages avec pour modèle son entourage qui se prête volontier à ses expériences et se voient décomposés, transformés en êtres hybrides, victimes de phénomènes surnaturels étonnants.
Un cinémagraphe par semaine pour défi
C’est en 2014 que lui vient l’envie de tester les cinémagraphes – images fixes qui contiennent des éléments animés. Il entreprend ainsi une nouvelle série qu’il complète chaque semaine et avec laquelle il changera totalement sa manière de travailler ses projets personnels. Comme il l’exprime à oai13.com, c’est à ce moment là qu’il a commencé à mener ses travaux personnels avec beaucoup plus de réflexion, comme il le faisait pour ses travaux en publicité.
Les GIFS issus de cette série peuvent alors s’apparenter à un journal de bord, reflet de ses humeurs et pensées, selon les moyens qui se trouvent à disposition.
Par ailleurs, tout au long de ce projet, il exprime son changement de point de vue quant aux erreurs et aux opportunités qu’elles recèlent.
Focus : Romain laurent, un jeune prodige à suivre
Après avoir grandi dans les Alpes et terminé ses études à l’ENSAAMA (école nationale des arts appliqués) puis à l’école des Gobelins (Paris), le photographe s’est envolé vers les États-Unis (New-York) où il s’est installé depuis maintenant quelques années.
Ses projets dans la publicité sont connus et reconnus, en témoigne le prix dont il fut le lauréat en 2017 :”The young gun X award from the art directors club of new york »
Vous les avez d’ailleurs déjà certainement aperçus à la télévision – pour son projet « L’Horizon » réalisé pour Citroën et Rip Curl par exemple – ou sur les panneaux publicitaires qui assaillent les paysages de nos villes et les magazines.
Pour suivre ses projets, rendez-vous sur son site et son Instagram !
Article publié initialement en janvier 2009 mis à jour le 29 novembre 2019
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1 commentaire
Emilien
Effectivement c’est pas mal ;)
Les deux première je les trouve pas terribles, surtout la deuxième par contre les deux dernières sont géniales je trouve :)