Philippine Boulay fait du bien à l’art contemporain.
La plasticienne française installée à Londres ne s’égare pas entre les techniques : photographie, collage, pastels, coulées indigo, l’artiste se fait exploratrice des matières, modelant ainsi l’espace comme personne.
Nous précède t-elle d’un million d’années, Philippine, pour savoir pétrir, sculptrice de l’instant, les espaces entre les secondes, les clignements d’yeux , la saveur de nos rêves?
La créatrice n’attend rien des analyses : elle embrasse tout, en témoignent des séries à l’esthétisme spontané, un surréalisme 3.0, en somme, étudié sans cesse, déconstruit et cajolé tant dans ses aspérités que pour ses sombres possibles.
Une artiste qui sait se rendre incontournable donc, qui ose les grands écarts pour mieux sonder les âmes. On sait désormais que de l’expérience de la matière peuvent émerger nos moi profonds.
Qu’écoute t’on avec?
L’artiste, ici
On la trouve ici, et on en parle là
Images@Philippine Boulay