Patrick Commecy accompagné d’une trentaine de muralistes s’attaque aux bâtiments sombrement gris et immeubles trop grand-trop blanc. Une réponse à cela ? Laissons les continuer. Laissons ce spectacle se confondre à la réalité morose que l’on connaît déjà trop bien.
L’artiste compte aujourd’hui 300 peintures à son actif, en France mais aussi à l’étranger. Entre créations illusoires et street art, son art œuvre à animer les tristes façades des villes et villages.
Les scènes qu’il expose requièrent au préalable une recherche et un travail d’exploration. Le territoire sur lequel il travail est décortiqué pour donner vie à une histoire liée à la ville, au village, ou aux habitants qui y résident.
Le français contribuerait à « l’embellissement des villes ». C’est du moins ce que rapporte un article élogieux du site internet Messy Nessy Chic. Les étrangers approuvent ! Nos voisins voient Commecy à un « banksy, un Michel-Ange ou une Frida Kahlo du trucage». Un blason qui a la classe. On ne peut le nier !
Les Français ne sont pas unanimes là dessus. Certains souriraient à la vue de ces fresques, et d’autres n’y apporteraient aucune importance et passeraient à côté en préférant capturer des Pokémon via leur smartphones. Cela n’est qu’une hypothèse. Qu’en pensent véritablement les Français ? Même la toile ne trouve pas les témoignages.
La façade au départ grise devient avec ces multiples coups de pinceaux un décor, une fenêtre sur un autre monde, un monde que l’on ne voit pas habituellement dans notre champ de vision. Devant, on devient spectateur d’un voyage dans le temps, qui est aussi voyage dans l’imaginaire. Mais là ou l’imaginaire plane, le réalisme est omniprésent. En prenant une once de recul, on pourrait croire que la jeune femme ci-dessous chante avec des oiseaux en pleine voltige. Au loin, on y verrait que du feu.
Ces façades sans but commercial, ne pensent pas, elles, à nous bourrer le crâne à coup de publicités.
2 commentaires
vet ethnique
bravo pour cette page merveilleusement bien écris