Inspirée du célèbre ballet “Le lac des cygnes”, “Little Treasure” est une chorégraphie élaborée et interprétée par Patricia Zhou en l’honneur de son grand-père décédé deux ans auparavant des suites d’un cancer.
Patricia Zhou, danseuse de renommée mondiale, s’est illustrée au sein des plus grandes compagnies telles que le Royal Ballet de Londres ou Staatsballett-Berlin à Berlin. Elle s’est depuis installée à Los Angeles en Californie ou elle a intégré L.A Dance Project.
Une chorégraphie commémorative
“Little Treasure” est un projet qui prend racine dans l’histoire personnelle de la danseuse. Elle l’a créé pour commémorer le deuxième anniversaire du décès de son grand-père TienMin Peng. Ce dernier a succombé des suites d’un cancer, diagnostiqué en phase terminale. Comme le veut la tradition chinoise, la famille de TienMin Peng avait décidé de ne pas lui annoncer qu’il était malade et qu’il lui restait peu de temps à vivre.
Quand Patricia Zhou interprète “La Mort du Cygne” le 16 novembre 2018 du célèbre ballet “Le lac des cygnes”, elle ressent une profonde connexion avec son grand-père. Comme lui, le cygne est en fin de vie sans en être conscient. Il souffre et se débat sans savoir que c’est sans espoir.
“Interpréter “La Mort du Cygne” m’a beaucoup ému. J’ai été touchée d’avoir la chance de ressentir cette émotion sur scène, d’être un simple véhicule, de raconter une histoire, pas seulement celle du cygne, mais celle de mon grand-père, et plus largement de toute vie qui finira un jour par s’éteindre. Au travers de ces étapes de deuil et d’acceptation, j’ai ressenti une profonde humilité” explique Patricia Zhou.
Interprétation moderne d’un vieux classique
La danseuse croit au pouvoir unificateur de l’art. Elle le voit comme un langage universel capable de rassembler des spectateurs d’horizons différents.
Elle poursuit – “Même si ce solo qui a été maintes et maintes fois dansé au fil des années peut paraître poussiéreux, j’ai réalisé qu’il était encore pertinent et qu’il pouvait être utilisé pour raconter des histoires modernes”.