Nelson Beer

Nelson Beer redéfinit la pop

Image d'avatar de NeirdacNeirdac - Le 1 avril 2021

Influencé par ses passages successifs aux États-Unis, en Angleterre et à Paris, l’helvétique Nelson Beer impressionne par la singularité de ses compositions. Après avoir écumé quelques EP’s, Nelson Beer peut déjà se targuer d’avoir fait s’évader le public du Pitchfork Music Festival et des Transmusicales. Finaliste du Prix 2020 SOCIÉTÉ RICARD LIVE MUSIC 2020, il présentera le 7 mai un EP long (7 titres) sur lequel il a travaillé pendant quasiment un an et demi.

Nelson Beer

Un surdoué sensible, voilà comment nous pourrions simplifier la présentation de Nelson Beer. Titulaire d’un master de recherches en architecture, ex-étudiant en musique à la Goldsmiths University of London (comme James Blake), le suisse est un touche à tout. Ses premiers projets sont l’occasion de s’exprimer pleinement en étant tour à tour vidéaste, graphiste et producteur. C’est ce qu’on appelle un performeur multi-disciplinaire. J’en veux pour preuve ce court métrage sublime publié en janvier 2017 :

Il revient en 2021 bien entouré pour un EP long “Orlando” qui annonce un déluge d’émotions. Orlando c’est aussi le nom du premier titre extrait de cet EP sorti en janvier. Une sacrée promesse d’évasion. Clipé en collab avec Pablo Padovani (qui a travaillé avec Moodoïd, Sébastien Tellier, Paradis ou encore Juliette Armanet), Nelson nous emmène dans les contrées sauvages qui s’entremêlent sur une prod hypnotisante.

Le 31 mars, Nelson Beer met en ligne “And The Thunder” et fait une nouvelle fois clairement la part belle au duo nature-numérique. Si sur Orlando la nature est parfaitement perceptible bien que triturée, nous sommes ici devant un spectacle d’images numériques laissant notre imaginaire interpréter. Sur ce son, il déclare : “And The Thunder” explore le vaste espace liminal de l’océan, son lien inextricable avec le capitalisme et les créatures qu’il abrite, où les êtres et les non-êtres coexistent dans le chaos ou la symbiose.” Une réconciliation entre les vestiges d’un vieux monde et les prémices d’un monde nouveau.

On est impatients à l’idée d’écouter l’EP Orlando. À son sujet, l’artiste déclare sur Facebook que chacun des titres symbolise les contradictions qui se produisent en lui, en résonance avec ce qui se passe autour de lui. Avant d’ajouter “Orlando est une improvisation à l’intérieur et à l’extérieur de la structure de la pop. Je suis impatient que vous l’entendiez.” Plus que quelques semaines d’attente.

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