Dans un décor intégralement sauvage, le photographe Matt Shallenberger, natif d’Hawaï, explore les terres de son enfance. Zoom sur ces paysages grand format intitulés « The Leaping Place ».
À travers des clichés bruts, rythmés par un travail d’ombres et de lumières, et une nature qui règne en maître Matt Shellenberger nous expose plusieurs paysages dans lesquels le spectateur se retrouve pleinement esseulé. Dans ce territoire à faible influence humaine, la verdure flamboyante contraste avec une aridité infinie. Collines et vallées de l’Ile d’Hawaii nous racontent une histoire.
Et cette histoire, Matt Shallenberger en est étroitement liée. L’artiste actuellement basé à Los Angeles, est né en 1978 à Kailua sur la côte nord-est de l’île d’Oahu, à 10 kilomètres de Honolulu. Son projet intitulé « The Leaping Place », comprend 17 paysages singuliers grands formats.
Au delà des captures, le photographe s’est épris d’un travail d’enquête. En s’éloignant de la carte postale Hawaiienne typique – soleil et bassin bleu – Matt a préféré explorer le mythe polynésien que renferme la cité. Situé au cœur de l’océan Pacifique, l’Etat américain, a vu à terme sa culture ancestrale se mélanger avec des spécificités nord-américains et asiatiques.
Dans la mythologie de l’ancienne Hawaii et des cultures Polynésiennes, on distingue plusieurs concepts propres à la séparation de l’âme au corps. Après la mort, il existe une place où l’âme gravite dans d’innombrables zones qui communient avec fantômes et ancêtres. On l’appelle généralement « The Leaping Place », et les clichés de Matt aspirent à nous y transporter.
son site : www.mattshallenberger.com