De la nouveauté et un peu de douceur pour commencer ce mois de Novembre, LOMIJOH compte bien marquer les esprits. On découvre.
L’amour qui s’en va
De sa chambre aux plages bretonnes, LOMIJOH se dévoile dans un titre mélancolique.
“Don’t let me go” est le premier des trois morceaux sortis cette année par la jeune femme à la voix soul et aux infleunces r’n’b. Jonglant entre les styles avec justesse et émotion, elle dresse dans ce titre la complainte d’un amour qui ne renonce jamais. Se sentant tomber dans le vide elle chante la beauté de l’oubli et d’une passion inconditionnelle qui ne trouve sa résolution que dans l’étreinte de deux corps.
Forte de son premier succès, Lil Bossy, plus ancré dans un rap féministe, entendu sur Tik-Tok à plusieurs reprises à travers ces petites vidéos, la chanteuse se construit une identité plurielle, influencée par l’époque, ses émotions et ses engagements. Femme du monde, influencée par ses origines belges, françaises et camerounaises, elle vit aujourd’hui à New-York.
Le clip sorti le 4 novembre est signé par le jeune réalisateur au succès montant Loïc Ougier, passionné de cinéma et d’image, issu de l’écurie Frenzy Paris. LOMIJOH y apparait seule face à la caméra, lascive et romantique, avec son voile et entourée de fleurs. Une sorte de songe minimaliste dont le temps semble figé et dans lequel l’espace de la chambre s’étend jusqu’à la plage, où elle troque sa tenue aux inspirations de mariée pour un voilage noir cette fois-ci, symbole de la fin d’une histoire d’amour, sans fatalisme.
Tourné entièrement en pellicule 16mm la nostalgie s’en trouve soulignée, et la mélancolie y est joliment interprétée.
“Dont’ let it go” est une belle découverte, en attendant de voir où le vent porte la belle chanteuse, anciennement joueuse de tennis professionnelle et modèle.