Doux Jesus, on commence à s’en sortir, la to do list Geodesia se vide petit à petit, elle suit doucement un régime Dukan. Enfin il faut dire que le D-Day c’est demain, nos encéphales commencent à avoisiner ceux de Jack Bauer, on vit le montage de cette expo comme un épisode de 24h Chrono.
Il nous reste néanmoins encore un peu de temps pour vous présenter l’avant dernière artiste de ce projet, Sophie Douala qui vit et travaille à Berlin. Au premier abord, lorsqu’on parcours les oeuvres de Sophie, on a une impression de mécanique, comme une grande machine issue des Temps Modernes, imbriquée dans des formes convexes et concaves. On semble ici être dans l’esthétique d’un circuit imprimé, dans une matrice graphique, dans un jeu de correspondances.
Cette artiste fut d’abord orientée par le milieu du stylisme, puis un passage à l’école Olivier de Serres et un déménagement à Berlin lui ont permit de graviter autour du design graphique, de l’illustration et ainsi de se créer sa propre identité. Elle définit elle même ses travaux comme étant encore dans une recherche expérimentale, une exploration dans la composition des formes et des couleurs. Cette approche quasi signalétique des formes et des couleurs dont dispose Sophie Douala rend ses créations tout à fait légitimes à questionner le thème topographie/cartographie (qui est je le rappelle le thème de notre exposition). Il s’agit ici bel et bien d’un spoiler, mais l’artiste questionnera à travers les oeuvres crées pour l’événement l’idée de la légende cartographique, l’idée de simplifier et de rendre visible au maximum l’élément graphique qui fait passer la surface, le terrain naturel à la donnée scientifique.
Tout l’univers de Sophie Douala sur ce lien