Si l’on se fie à la description du groupe, Leaf House, ovni venu tout droit de Liège, est “un savant mélange de freak folk et de rythmiques électroniques autant influencés par Caribou et Yeasayer que par Grizzly Bear ou encore Devendra Banhart“. Mais voila, à l’écoute de leur album Wood signs we found, on s’aperçoit que Leaf House c’est bien plus que cela.
C’est tout d’abord une voix, une voix particulière (celle de Romain Cupper) et qui nous semble familière.
C’est une étrange fusion entre celle d’Anthony Caleb Followill le leader des Kings of Leon, Peter Doherty et Djurre de Haan chanteur du groupe Akward i originaire d’Amsterdam.
Cette voix repose sur un rythme électro-pop très aérien, mixant guitare, synthé et percussions afin de nous emmener durant tout l’album dans un univers bien particulier.
Leaf House est en effet un groupe avec un univers, qui, comme la voix du chanteur, nous est familier et possède de multiple facettes.
Envoutant, lumineux, tour à tour chaleureux et glacial, l’album à quelque chose d’automnale, avec “Holly Borrow” et “Little Things” notamment.
Cet album est aussi à appréhender comme un assemblage d’influences que l’on peut percevoir tout au long de l’écoute (The XX, Four Tet, Sufjan Stevens), le nom du groupe étant d’ailleurs le titre d’un morceau d’Animal Collective .
Avec “Frightening“, on retrouve quelque chose d’un peu plus sauvage et exotique avec des sonorités venus tout droit d’Asie comme dans “Dragon Race“.
“I.N.U” et “LP5“, plus électroniques, avec des mélodies très particulières, rappellent tantôt Hot Chip, tantôt Ratatat.
“Wizard Leaf ” , ballade assez courte à la guitare marque un intermède plus folk qui se poursuit avec “Girls” et s’achève avec “Climate“, morceau aérien qui intègre de nouveaux beats et percussions pour se rapprocher de The XX.
Ce premier album qui est disponible sur Bandcamp, séduit, marque les esprits et cartographie l’univers riche du groupe, à suivre donc.
1 commentaire
Biche
I agree, c’est d’la bombe !