Cet inévitable débat catapulté par le pater familias, lors du traditionnel repas du réveillon… où personne n’ose rétorquer un mot. Chacun fouille dans sa mémoire, se rappelant les pages « arts&scènes » du Télérama de juillet, et pourtant, excepté un énième article sur la semaine de la mode parisienne, et le flamboyant retour aux années 90 de la maison YSL, personne ne connait de personnalité assez innovante pour contrer les infâmes propos de papa.
Il est donc temps de vous faire connaitre l’Américaine Shae DeTar, cette femme indépendante, qui se joue des normes en matière d’image. La base et le concept de son travail est relativement simple : mélanger photographie et peinture. Rien de très innovant pour le moment me diriez-vous, mais peu d’artistes ont pu placer la femme du 21ème avec autant de grâce et de subtilité. Chez Shae DeTar, elle devient paradoxale : noble, et pourtant commune. Un mélange d’Hedi Slimane/Gustav Klimt sous LSD. Semblant innocente, pourtant délicieusement érotique. Le regard est puissant : il ne séduit pas, il provoque!
En utilisant la femme comme épicentre de la création, Shae DeTar fait naître un féminisme plus abordable et moins brut que ce qui a été fait auparavant. Cette dernière exerce cette technique de l’alliage photo/peinture depuis les années 1990. La photo perd de sa violence et de son réalisme. La peinture devient accessible et semble renaître. Cette ancienne mannequin vedette d’Instagram, ajoute une touche « mode » à ses muses. Nous nous retrouvons dans une atmosphère poudrée, délicieusement féminine. Admirant ses modèles mystiques, transpirant de désir.
Avec la classe d’une New Yorkaise, elle maîtrise son image et incarne nouveauté, style et élégance 2.0. Il ne serait pas surprenant d’imaginer une future collaboration entre elle et « Nuclear Wintour»… écrasant du haut d’un escarpin Manolo, ces artistes bas de gamme, remplis de faux semblants.
Shae DeTar sera donc à partir de maintenant votre argument vedette! Placez-la comme bon vous semble. En particulier dans ces assommants débats sur l’avenir de l’art. Ces questionnements élaborés par de pessimistes bobos. Vous leurs expliquerez qu’en matière d’art, l’heure n’est pas à l’innovation, mais à la transformation!
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https://shaedetar.com