La chanteuse Kalika a dévoilé le 5 mai dernier son premier album intitulé Adieu les monstres. Elle s’y dévoile à travers son alter ego, une guerrière au look coloré et surréaliste. Avec des morceaux aux sonorités pop, elle s’interroge sur son passé en recréant le chaos de son enfance, et le passage à l’âge adulte.
Auteure, compositrice et interprète, Kalika dévoile dans son premier album des textes brut et sincères. De son vrai nom Mia Rosello, la chanteuse laisse place à son alter ego pour affronter les monstres de son passé, et transformer les mauvaises ondes en lumière. En plus de cette sortie, l’artiste dévoilera le même jour, la version acoustique du titre Personne, en featuring avec Youv Dee.
Se débarrasser des fantômes du passé
L’album débute fort, avec le titre Kalika Gang, une sorte d’hymne fédérateur s’adressant aux personnes se sentant différentes. Il laisse transparaître l’un des “monstres” de l’artiste, celui de ne jamais se sentir à sa place. Tout au long de l’album, on découvre les traumatismes et les périodes compliquées de sa vie, dans des sonorités pourtant lumineuses. Elle souhaite laisser derrière elle toute une partie de sa vie, pour “reprendre le pouvoir pour se sentir plus forte”. Plus qu’un simple projet, Kalika y voit une véritable thérapie pour se libérer des démons de son passé.
Replonger dans son histoire pour se détacher des traumatismes
Kalika aborde divers thèmes sans filtre, dévoilant une grande partie de son intimité. Avec le morceau Fredo, elle s’exprime sur l’enfance et la famille, en mettant des mots sur ces soucis de jeune fille. Superficielle parle quant à lui de l’adolescence, l’artiste s’adresse à elle-même quelques années plus tôt, et cherche à ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’à cette époque. Le harcèlement semble être un monstre imposant dans l’esprit de Kalika, puisqu’elle en parle dans deux morceaux. Les glaçons, en featuring avec Yelle, évoque la lourdeur des hommes auprès des femmes lors de soirées, ainsi que le manque de considération de ceux-ci. Et Tepu dans le noir parle du harcèlement sexuel, notamment sur le lieu de travail. Le sujet de la mort est traité de deux manières opposées : de façon lumineuse dans Drama Drama, et de manière bien plus tragique dans Le diable. On retrouve d’ailleurs ce contraste ombres/lumière tout au long de l’album, ainsi que dans les clips.
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