Steve clip Jumo

Jumo présente le clip hypnotique “Steve” en featuring avec Leonie Pernet

Image d'avatar de Noémie ArensmaNoémie Arensma - Le 21 octobre 2020

Chez Beware! on aime Jumo. Nous vous présentions l’artiste et son album Et le vent? sorti au printemps dernier au cours d’un podcast post-confinement. Aujourd’hui, à l’occasion de la sortie en vinyle de l’album, le clip “Steve” s’affiche comme une danse hypnotique, presque colérique, mais surtout salvatrice.

Jumo Et le vent ?

La nuit on danse

Tourné avec Cela dans un hangar humide avant le confinement, le clip qui vient compléter le titre “Steve” nous embarque dans la frénésie d’une danse sans fin, dans la moiteur d’un club improvisé, et confirme une fois de plus le talent de Jumo, qui nous fait réfléchir et danser en même temps.

jumo steve clip

A l’instar du son, une boucle électro portée par la voix envoutante de Leonie Pernet dont la patte est immanquable, le clip est pareil à une séance d’hypnose. Les images saccadées au stroboscope, les lumières au néon et la froideur du lieu traduisent une ambiance particulière, envoutante, dont il est impossible de se détacher avant la fin de ses 4’32 minutes.

Deux ambiances se distinguent puis se mêlent jusqu’à ne faire qu’une. La première est froide, la lumière y est bleue, presque grise, les gens prêts à danser sont là, immobiles, ensemble mais seuls dans leur absence de mouvement. Et puis, lorsque la lumière est rouge, un homme se distingue, le seul à danser, observé mais pas gêné, il balance ses bras, puis sa tête, puis tout son corps, laissant la musique s’emparer de ses mouvements. Finalement tous les corps s’agitent, et s’abandonnent à cette mélodie rêveuse, traduisant l’urgence de vivre.

Jumo danse Steve

Tourné caméra au poing, nous sommes comme avec eux, au milieu d’eux, perdus dans la valse électro de ces mouvements sauvages, instinctifs. L’impression d’être dans un club est évidente, la lumière saccadée, les formes plus distinctes que les visages, l’effervescence de l’abandon à la musique qui réunit ces individus pour en faire un groupe, tout y est. Mais la fête reste sombre, les visages fermés, comme s’il fallait danser ensemble, mais surtout pour soi-même. Chacun partage son énergie comme un besoin de s’exprimer, mais aucun sourire ne saurait se dessiner. L’expression d’une jeunesse sans illusion, qui danse pour oublier la froideur du quotidien sans doute.

Jumo confirme son talent et sa signature, attiré par le concept du temps et influencé par le monde qui nous échappe ces derniers mois. Prolifique, il profite de la sortie vinyle de son album chez Nowadays Records pour y ajouter 4 nouveaux titres, à écouter juste ici.

Et le vent? En sa faveur, Il semble le porter jusqu’au succès.

Partagez avec vos amis :)
Tags en rapport :
A voir aussi !
Le Crossroads festival revient à Roubaix pour sa 9e édition

Le Crossroads festival revient à Roubaix pour sa 9e édition

Du 5 au 7 novembre, le Crossroads festival revient à…

28 octobre 2024

Quand Arte présente le graffiti, entre politique, oppression et résistance

Quand Arte présente le graffiti, entre politique, oppression et résistance

Arte nous surprend une fois de plus avec un sujet…

13 octobre 2024

Raquel Aparicio illustre en douceur

Raquel Aparicio illustre en douceur

Les illustrations de Raquel Aparicio ne sont pas exclusivement réservées…

4 octobre 2024

Noémie Arensma
Article écrit par :
Je m’appelle Noémie, ce qui fait de moi, d’après prénoms.com , une personne “sensible, intelligente et communicative”. Me connaissant, j’aurai peut-être ajouté deux ou trois adjectifs séduisants mais non moins réalistes, cependant, écrire requiert une certaine impartialité paraît-il. J’ai grandi à Toulon sous les chants des cigales et du Pilou-Pilou, côtoyant les cagoles en tong et le mistral. Sentant naître un léger décalage avec mon environnement (j’étais finalement plus intéressée par la culture générale que par celle des vignes), j’ai pris la direction de Montpellier. J’aime lire tout ce qui me passe sous les yeux, écrire, aller au cinéma, danser en concert et la bonne bière. En résumé et pour citer un grand homme je dirais que "je chante la vie, je danse la vie et je ne suis qu'amour". Et parfois, je suis sérieuse.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.