Passage obligé pour les musiciens en temps de confinement, le stream est au coeur d’un nouveau documentaire. De quoi nous accompagner sur le chemin retrouvé des clubs.

Fermées depuis mars 2020, les boîtes de nuit nous ont bien manquées. Et c’est toute une industrie qui a dû s’adapter à la situation, en passant surtout au « live stream« , un format technique qu’explore le documentaire « I have a stream« .
Un format sur mesure
Avec la crise sanitaire, l’industrie de la musique a dû s’adapter. Plus de boîtes de nuit, le club passe à distance grâce au format du live-stream. Diffusé en direct sur les réseaux, ce format permet de maintenir une plateforme pour les artistes et de conserver un semblant d’une culture paralysée.
Et comme toute la production se partage désormais en ligne, il est plus que jamais nécessaire de comprendre le fonctionnement de ce nouveau médium. Pour mettre en avant la synergie des divers corps de métiers qui font fonctionner, derrière le rideau, les réalisateurs Florian Jonasz et Stéphane Perrault optent pour un documentaire monté comme un « clip » musical.
Au coeur du projet « I have a stream » donc, une construction pensée pour refléter jusque dans sa forme la singularité de l’industrie musicale. S’y déploie alors un univers visuel et sonore propre, tiré de cinq heures de sets techno.
Une industrie qui se débat pour continuer à partager
Filmé dans un lieu tenu secret, ce grand projet collaboratif repose sur la participation de plusieurs acteurs. Il reflète tout un écosystème, allant de l’artiste au technicien, du photographe au danseur. Ces « créateurs de dancefloor » sont fondamentaux dans une industrie qui a dû se réinventer du jour au lendemain.
Avec une attention particulière à l’envers du décors, « I have a stream » est donc également une lettre ouverte à tous ceux qui font survivre l’esprit club, malgré les fermetures. C’est aussi une clé de plus pour comprendre les rouages d’une industrie complexe et plus impactée que jamais. Une (re)découverte qui est également le sujet de la nouvelle série de podcasts Beware. Et pour le premier épisode, c’est Izia qui a pu nous partager son expérience.
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