Les photographies de la nouvelle série de Diane Meyer nous emmènent à Berlin, sur la trace du mur éponyme qui s’est effondré il y a vingt ans. L’artiste utilise notamment la broderie afin de rappeler l’emplacement du rempart. Son objectif : aider les spectateurs à se souvenir que la guerre froide n’est pas si lointaine que cela.
Le style unique de Diane Meyer
Des paysages et des illusions
Afin de réaliser sa série, Diane Meyer s’est rendue à Berlin. Elle y a immortalisé les grands monuments, comme la porte de Brandebourg, les coins à visiter comme le Checkpoint Charlie ainsi que la périphérie de la capitale. Les lieux qu’elle a photographié ont tous un point commun : le mur de Berlin s’y dressait il y a encore une vingtaine d’années. Aujourd’hui, il n’existe plus, si bien qu’il n’est visible sur aucun des clichés. Mais grâce à l’usage de la broderie, l’artiste-photographe crée une illusion afin de rappeler au spectateur que le mur a bel et bien existé.
La broderie pour faire la différence
Diane Meyer a elle-même brodé à la main chaque photographie. En utilisant cette technique, l’artiste détériore les clichés d’origine en leur donnant un aspect pixelisé. Une manière d’illustrer nos souvenirs de l’Histoire qui progressivement deviennent flous pour enfin disparaitre.
L’art au service de l’histoire
Les créations d’artistes comme Diane Meyer permettent non seulement de ne pas oublier les grands événements de l’histoire, mais elles aident également ceux qui ne les connaissent pas à mieux les comprendre. Plus on évoque notre histoire à travers l’art, et plus on à l’occasion de se remémorer les personnes, les monuments et les événements qui ont permis au monde de devenir ce qu’il est aujourd’hui. De plus, se souvenir est aussi un moyen de ne pas répéter une fois encore les mêmes erreurs.
Découvrez les autres séries de Diane Meyer sur son site internet