5 ans. Arrivé en Ukraine en 2014, Guillaume Chauvin y a concrétisé le travail d’une vie. En plein territoires séparatistes, lieux quasi inaccessibles aux étrangers, Guillaume s’est retrouvé sur le front d’un conflit tant politique, qu’humain. 5 années durant lesquelles il a pu recueillir les témoignages, les états d’âmes et les confidences des acteurs de la guerre civile. Le résultat : un récit qui propose témoignages, portraits, photos et qui permet d’aller au-delà du simple bilan de conflit. Ce récit ne montre pas seulement l’envers du décor, il laisse la part humaine de ce conflit s’exprimer :


“L’accès à ces républiques est pour les étrangers de plus en plus restreint, même si au centre-ville de Donetsk, la guerre n’est plus vraiment palpable: depuis 2014, les voitures ont réinvesti les avenues, les militaires n’y sont plus visiblement armés, les affiches à la gloire des héros de la république ont fait place à des panneaux publicitaires, les magasins sont fournis, les étudiants qui s’embrassent ont parfois les cheveux multicolores, et la nuit ne résonne plus des bombardements entrants et sortants. Les seuls indices du conflit en cours sont les nombreuses vitrines encore vides, les immeubles fermés à clef, ou la sirène du couvre-feu qui résonne encore tous les soirs. La guerre, « la vraie », est circonscrite à la ligne d’un front long de 300 km, à l’accès plus restreint encore…“





De l’horreur à la douceur.
Ne se contentant pas simplement du conflit, Guillaume Chauvin partage son analyse. De l’origine sociale de ce conflit à la situation politique tendue entre l’Ukraine et ses voisins, le photographe prend vraiment à cœur d’installer un contexte nécessaire au récit. Les nombreuses photographies, elles, sont prise sans fioritures. Pas d’effets, juste du naturel et capter l’instant présent. De l’horreur du front à la vie paisible de nombreuses familles, Guillaume a tout capturé et n’a rien laissé de côté. En bref, à la lecture de ce récit, le lecteur suit un périple chargé en émotions et découvre un autre visage du conflit ukrainien





“Bien que conscient des différentes propagandes, chaque camp s’accroche malgré tout à la promesse d’une paix proche, trop de familles ayant déjà été déchirées par ce conflit opposant parfois d’une tranchée à l’autre des cousins et des frères…“




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