Un court-métrage pas comme les autres où la danse est mise à l’honneur.
Transportés par la musique d’Awir Leon dans Dadu, quatre danseurs prennent l’espace et mettent en évidence la composition du morceau. Ils illustrent à la perfection une chanson en tension entre l’inquiétude et l’équilibre.
Films.Dance sous les airs de Dadu
Films.Dance est sans aucun doute le projet international le plus audacieux jamais entrepris. Guidé par la compagnie de danse Jacob Jonas, ce projet réunit 150 artistes répartis dans une vingtaine de villes différentes. Le compositeur et chanteur Awir Leon a souhaité que la danse soit représentée pour magnifier son morceau. Pour Dadu, la danse devient le moyen d’exprimer la chanson.


Dans ce morceau, nous retrouvons quatre danseurs issus de Films.Danse. Devant la caméra Super 16 de Ian Robinson, ces professionnels des mouvements rythmés deviennent omniprésents sur les terres de Spaarnwoude aux Pays-Bas. Awir Leon a souhaité s’éloigner des danses habituelles et de la création chorégraphique pour avoir des images dignes du cinéma.


Dadu en deux temps : les danseurs suivent le rythme
Lorsque nous écoutons Dadu, tout le monde peut se rendre compte que la musique est en fait décomposée en deux morceaux. Incroyable mais vrai : les danseurs suivent cette décomposition ainsi que sa coupure à la perfection.



Lors de la première partie de Dadu, l’instrumental rythmé donne du panache aux danseurs. La voix féminine au chant traditionnel entraîne les danseurs vers des mouvements endiablés et possédés. Rien ne les arrête… jusqu’à la coupure et la deuxième période.


Face à ce changement, la danse prend une tournure plus inquiétante. Les mouvements semblent chaotiques et incontrôlables. Ces artistes du spectacle entrent dans une dimension parallèle. Cette fois-ci, l’électro laisse place à la ballade d’une guitare et d’une voix doucereuse. Le trépignant et l’inquiétude laisse place à la douceur et les mouvement suivent ce changement. Les esprits comme les balancements deviennent équilibrés et synchronisés. À travers Dadu, nous suivons l’évolution de la musique et celle de la danse interprétée où ils deviennent épuisés de la violence précédente.


Awir Leon, enfin de retour
Dadu signe le retour d’Awir Leon au devant de la scène, et voilà un retour pas comme les autres. Sous les formes d’un court-métrage, le clip de ce nouveau morceau annonce le nouvel univers que nous présente l’artiste chanteur et compositeur. Après nous avoir révélé sa passion de la musique, il nous révèle sa passion pour la danse.


En attendant plus de la part d’Awir Leon, vous pouvez (ré)écouter son dernier album Man Zoo.
Pour suivre ses actualités musicales, c’est par ici que ça se passe. Pour en savoir plus sur Films.Dance, n’hésitez pas à visiter leur site. Vous pouvez également voir l’interview du chanteur au sujet de son premier album par Beware!