Claire Laffut nous propose une hymne à l’enfance teintée de douceur et de sensibilité. “Gare du Nord” mentionne notre quête de soi, notre quête immuable malmenée par les aléas de la vie.
Le silence. Les mots “Gare du Nord” se dessinent et s’emparent du fond noir. Subitement, des chants d’enfants surviennent pour nous proposer une immersion au sein d’une période tendre que nous chérissons, une période teintée d’innocence et d’espérance. Le temps passe.
Seule dans une chambre au décor enfantin voire fantaisiste, une femme se prélasse paisiblement. Captivée par le reflet du miroir, elle contemple minutieusement les traits de son visage. Les cigarettes écrasées côtoient les peluches, assimilées à des trophées. Un bol de céréales colorées en main, elle s’étend lentement sur son lit tout en se penchant sur son écran d’ordinateur. Les premières notes de piano surviennent.
Telle une caméra embarquée, nous assistons à une confrontation entre deux mondes. Dans l’obscurité, Claire Laffut tournoie librement dans les rues et sur les quais de gare, telle une éternelle enfant. La quête d’identité induit des remises en questions essentielles mais parfois la perte de sens prend alors tout son sens. Le temps passe.
“C’est l’âge ma grande, on te dira c’est l’âge,
Pas sûr que ça s’estompe avec le temps,
On reste tous des enfants”
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