Il y a lieu de le dire, Caleb Charland est ce que l’on peut appeler un magicien de la lumière. Combiner art, mesures et science, telle est la devise de ce photographe américain originaire du Maine.
Ayant passé son enfance à bricoler par ci par là en compagnie de son père, Caleb développe un réel intérêt pour tout ce qui est travail manuel et utilisation de la matière et lumière. Depuis, au moyen de l’observation et de l’expérimentation scientifique, le défi que Caleb se donne en permanence c’est de prendre des clichés qui nous pousserons à remettre en question la banalité qu’on adresse naturellement à certains objets simples de notre quotidien tels que : des stylos, allumettes, compas, bougies …
Bien évidemment, dans ce genre de domaine, il n’est pas nécessaire de faire une grande école pour sortir du lot, mais dans le cas de Caleb, vu qu’il n’a pas mis longtemps à trouver sa voie, il commence par miser « utile » et obtenir en 2004 un B.F.A (équivalent d’une licence en arts plastiques) spécialité Photographie dans le Departmental Honors Massachusetts College of Art à Boston pour ensuite étaler sur six ans, l’obtention d’un master degree –toujours en beaux-arts spécialité photographie- dans le Art Institute of Chicago et une année dans la Skowhegan School of Painting and Sculpture pour varier ses compétences. Tout cela, en même temps qu’il travaille en parallèle pour des laboratoires et garnit son portfolio.
Jusqu’à aujourd’hui, le travail de ce photographe de génie a principalement été reconnu pour son emploi d’objets lumineux associés à des techniques de temps de pause long et de double exposition, mais mis à part ça, figurent également un bon nombre de concepts originaux. On peut citer par exemple une série de photos à rendu très esthétique de films plastiques ou papiers colorés sur lesquels il a disposé et laissé germer des bactéries, ou alors un ensemble d’aiguilles attachés à des fils lévitant grâce à un aimant placé autour… Toujours dans la même optique de sublimer des choses simples, de les mystifier grâce à un grand travail de recherche, de précision et d’aucune aide apportée avec la photo-manipulation, sa créativité lui a valu des publications dans des magazines de renommée internationales tels que Discover Magazine ou Harper’s Magazine, exposer dans plusieurs pays à travers le monde mais aussi gagner plus d’une dizaine de prix.
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