Pablo Picasso a dit « J’ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant. ». Un jour un type débarque de Los Angeles, et il a tout pigé.
Andrew Ho, jeune illustrateur de la cote Ouest crée des fresques, des fenêtres ouvertes sur son quotidien, des séquences oniriques teintées d’une certaine nostalgie des 90’s. L’artiste travaille au crayon de couleur, considérant l’outil comme étant plus sincère que la peinture « la peinture est comme un beau mensonge. Vous pouvez tout cacher sous des couches. Le crayon lui est impardonnable. ». Il bazarde même la perspective atmosphérique façon estampes de Hiroshige. Clin d’œil à ses origines ou naïveté du nuancier, à toi de voir.
C’est du bariolé mais sans dépasser, du remplissage intensif, l’overdose de coloré et d’édulcoré, mais l’overdose dont t’es quand même fier d’en avoir fait les frais. Un narratif bigarré, quasi primitif, limite limite bande dessinée, borderline assumé.