Le Relais, branche prêt-à-porter d’Emmaüs, s’associe à la marque pionnière de l’upcycling le temps une série limitée ultra-responsable.
Depuis près de deux décennies, Andrea Crews réinvente la mode avec son mode de production à mi-chemin entre le recyclage de vieux vêtements et patchwork soigneusement calculé. Un partenaire de rêve, donc, pour la première collection du réseau aux 22.000 bornes de collecte de vêtements en France.
La marque responsable de référence
Sous l’égide de la créatrice Maroussia Rebecq, Andrea Crews s’est imposée dans le milieu de la mode parisienne, avant même la vague grandissante du vintage. La différence avec cette dernière est simple : chez Andrea Crews, on crée à partir de vêtements de seconde main, oui, mais en tant que produit à retravailler, à reconstruire.
La recette du succès de la marque repose aussi sur sa capacité à faire plus que bien sélectionner sa matière première. Ella a réussi à se construire une image de marque à part entière. On reconnaît une esthétique claire, sans concession, qui s’adapte autant aux tendances streetwear que rétro, jouant sur la déstructuration des vêtements et des graphismes percutants.
À l’occasion des 15 ans de la marque, la créatrice expliquait son processus créatif aux Inrockuptibles : “J’assemble les vêtements. J’ai regardé ce pull et je me suis dit ‘tiens, pourquoi on ne le mettrait pas à l’envers ?’ C’est comme ça que j’ai commencé, en jouant avec les vêtements dans un stylisme un peu sculptural. Créer des sculptures textiles en live.”
Une série limitée en circuit court
Entièrement sourcée dans un des relais d’Emmaüs situé en Île-de-France, cette collection met également en avant la possibilité de produire en s’extirpant d’un schéma particulièrement polluant. Baptisée “R/”, cette première collaboration entre le géant de la “fripe” et la marque parisienne se fait porte-drapeau d’une production entièrement locale.
Les 150 pièces ont, en effet, étés travaillées, ou re-travaillées, dans les ateliers de la marque, profitant ainsi également de l’expertise de sa créatrice. Non seulement locale, mais aussi limitée cette collection aussi également d’éviter le gaspillage. C’est donc une démarche qui vaut la peine d’être saluée, pensée pour être aussi responsable que possible, face à un marché particulièrement polluant. Autre tendance, l’impression 3D pourrait également permettre d’adapter l’industrie de la mode à une démarche plus vertueuse.
Retrouvez la collection “R/” à la boutique Ding Fring, 340 rue des Pyrénées à Paris, dès le 2 décembre prochain. En attendant, suivez toute l’actualité d’Andrea Crews sur Instagram.