La chanteuse australienne Lisa Mitchell est de retour pour son quatrième album, six ans après son dernier en date : “Warriors”.
Révélée lors de la saison 4 de l’émission Australian Idol dans laquelle elle termine à la sixième place, l’artiste propose une musique unique empreinte de nostalgie et de mélancolie. Introduite très tôt aux grands paroliers et aux balades de Bob Dylan par son père, Lisa Mitchell est parfois comparée à Björk pour sa voix douce et ses harmonies.
L’acoustique comme marque de fabrique
“A place to fall apart” est un album acoustique, la chanteuse s’accompagne d’harmonies et accorde une place primordiale à la nature. Ayant grandi loin des grandes villes, à près de 300 km de Melbourne, Lisa Mitchell met en scène des clips qui promeuvent la prise de conscience écologique. La cover elle-même de l’album la présente dans une rivière dans une sorte de tentative de reconnexion avec les éléments naturels.
Quatre singles déjà sortis en promotion de l’album
“Zombie”, le premier single sorti en septembre dernier, est accompagné d’un clip en noir et blanc paru en septembre qui signait son retour, accompagnée simplement d’une guitare, d’une batterie et d’un piano.
Dans le corps de l’album, “Zombie” est l’introduction qui ouvre la porte aux réflexions intimes sur le sens de son existence portées par la chanteuse. L’australienne y décrit son impression que les bonnes choses de la vie sont éphémères et que se sentir libre permet de s’échapper d’un état de « zombie » qui guette.
Le deuxième single, “I believe in kindness”, aussi accompagné de son clip, propose une méthode pacifique : la discussion et le silence pour régler les maux du monde. “Summoning”, en duo avec la chanteuse Jess Hitchcock, est également une ode à la paix. En effet, ce titre est un appel à trouver la force de faire le changement vers un monde plus tolérant.
“Dreaming Swimming”, enfin, fait penser à la pochette de l’album qui montre Lisa Mitchell allongée dans l’eau. C’est le quatrième single de l’album, révélant toute la poésie de la chanteuse australienne par le biais de l’ambiance mélancolique de sa boucle de piano.
Un appel à se défaire des tensions
L’album enchaîne les moments suspendus hors du temps avec l’inédit “Blue”, qui lui fait prendre toute sa grandeur. Le dernier passage de ce morceau consiste en une montée amplifiée par des pads, des accords électroniques, et des bruits ambiants de vent qui se retrouvent à plusieurs reprises dans l’album, faisant le lien entre mécanique et organique.
Tout au long du projet, le chant de Lisa Mitchell donne du corps aux titres, dans un univers auditif fait de voix murmurées, de notes tenues et des respirations. Dans “Apricots” ou “Let me stay here”, notamment, des balades délicates.
L’album s’achève finalement sur le morceau fleuve “Let your body” qui résume pleinement son message d’abandon : Lisa Mitchell invite à trouver un espace qui nous permette de nous défaire du stress et de l’anonymisation que subissent ceux qui prônent le toujours plus. Une ode à la paix intérieure à apprécier sans modération !
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