Trois hommes pour une belle claque. Ils s’appellent Ronald Röttel, Marin Geier et Dennis Hofmann, viennent de Cologne. Leur premier EP, “Tides”, à sortir ce vendredi, est assurément la belle promesse de ce mois d’octobre.
Xul Zolar : le nom du groupe est-il prédestiné? “xul”, l’envers de “lux” (lumière, en latin) et “zolar”, “soleil”, deux termes qui ramènent à Oscar Schulz Solari, alias Xul Solar, artiste symboliste argentin prolifique, inventeur, entre autres, d’une langue “universelle”, mêlant mathématiques, musique, astrologie et arts visuels. Pas de certitudes cependant, tant le trio reste laconique sur son identité et ses références.
Le premier extrait, “Tides”, tricote une néo new-wave hybride, entre rythmiques africaines et élancées vocales spectrales. On songe très fort à Outfit: tout y est affûté, une joyeuse mélancolie suspendue aux lèvres. Avant même de le réaliser, les doigts battent déjà la cadence, le cœur soufflé par ces implacables pulsations. Un EP surprise donc, déjà attendu fiévreusement.
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