Tom Hegen est de retour avec une série de photographies aux couleurs chaudes, dans laquelle il met en avant des champs d’oliviers en Espagne. Grand admirateur de la diversité des paysages de notre monde, il voyage de terres en terres à la recherche d’endroits singuliers.
Dans sa dernière série The Olive Field, Tom Hegen dévoile des paysages à perte de vue sous un doux soleil. Son travail est caractérisé par des photographies aériennes, prisent à l’aide d’un drone ou depuis un hélicoptère. Ce processus artistique lui permet de mettre en valeur la richesse d’un territoire, mais aussi les conséquences de la civilisation humaine.
Le soleil comme pinceau
The Olive Field regroupe une dizaine de clichés à l’ambiance similaire. Les tons chauds dans des nuances de marron, vert et jaune retranscrivent la chaleur du soleil espagnol. Grâce à ses rayons, les oliviers se dessinent entre ombre et lumière. Ces ombres créent de nouvelles lignes en dessous des arbres, et donnent à l’image un contraste intéressant. Cette série spectaculaire et captivante dévoile au grand jour un point de vue rare et nouveau sur les productions d’huile d’olive. L’Espagne est l’un des plus grands producteurs de ce produit au monde, concentrant une activité importante dans plusieurs régions du pays.
Un patchwork de champs
En Espagne, l’oléiculture est très souvent pratiquée dans de grandes plantations s’étendant sur plusieurs hectares. Mais de nombreuses petites oliveraies gérées par des familles existent encore et côtoient ces immenses exploitations. Les monocultures recouvrent la terre sur des dizaines de kilomètres, changeant radicalement son aspect vu du ciel. Les champs sont disposés par centaines, donnant une image presque abstraite au premier coup d’œil.
C’est en regardant avec attention que l’on remarque ces petites parcelles, puis ces arbres disposés de manière précise. Cet agencement témoigne de l’empreinte humaine, imposant sa conception à une nature en quête de liberté. Notre regard suit les lignes entre les champs, dans ces images presque géométriques. Les montagnes et les routes interviennent sur quelques clichés pour casser ces tracés bien trop droits. Avec cette série, Tom Hegen réussit encore une fois à montrer un monde où l’homme est partout, même loin des villes, et les conséquences de ses actes sur la nature.