Plus frais que ton Spritz au bord de la piscine de ton Airbnb à Nice, plus cool que la prochaine collab’ ERDEM x H&M, il y a Ça Va Pas La Tête de Témé Tan.
Le multi-instrumentiste et producteur belge, Tanguy Haesevoets de son vrai nom, laisse voguer ses titres à la confluence d’inspirations diverses, entre amours sonores (rap 90’s, groove brésilien, tubes papawembéiens), voyages, (Japon, Brésil ou encore Congo, son pays d’origine), et cette indéfectible fièvre humaniste, qu’il semble porter haut contre son cœur. Convoquant ses souvenirs d’enfance et sa passion pour une pop radieuse et exaltée, l’artiste propose une musique inspirée, transcendant les genres musicaux pour créer une identité passionnante et singulière (qui osera encore employer le terme de world, je vous le demande).
Le clip de ce titre à l’irrésistible rythmique, il le tourne à Conakry (Guinée), où s’invitent des voix d’enfants de Kinshasa, des battements de mains et une ligne de guitare à l’évidente africanité, un DIY qui lui sied à merveille. Malgré Ebola et des mouvements sociaux profonds qui bouleversent alors le pays, c’est aux côtés des réalisateurs Nene Oury Barry et Tanguy Azévu que, pourtant, l’artiste décide d’y planter le décor de Ça Va Pas La Tête.
De l’épure, de la douceur, et une orchestration inédite des rêves d’une génération en quête d’un nouvel idéal, danser jusqu’à la tombée du jour fait partie du package. Inou walli*, Témé Tan !
* « merci ! » en soussou (une des langues principales guinéennes)