À l’origine du label Hotflush et niché au Berghain pendant 7 ans, Paul Rose est connu pour avoir étirer son style aux confins de la musique électronique. Depuis ses débuts dubstep, bass et house, le DJ s’est révélé à nouveau dans les abîmes de la deep et de la techno. Il sortait en octobre une compilation foulant les trois premières années de son label et un triptyque d’EP, Phenix, ça remettait forcément les point sur les i. Quant à savoir s’il ne fait que suivre les tendances puisqu’il papillonne entre les genres, il va falloir se contenter – et c’est amplement suffisant – de son quatrième album “Claustrophobia”, preuve brûlante que Scuba a plus d’une corde à son arc. Le DJ affirme s’être inspiré de son séjour au Labyrinth, festival japonais durant lequel il jouait l’année dernière : “J’avais conscience que les gens étaient un peu surpris d’apprendre que je jouais au Labyrinth, certainement les mêmes personnes qui avaient décroché à partir de “Hardbody” et c’était génial de pouvoir rappeler au public que je ne produis jamais la même chose sur le long terme” (src).
Claustrophobia donne bel et bien quelques bouffées de chaleur. Scuba pose d’emblée une ambiance anxiogène avec Levitation comme l’introduction de 4 tracks d’une énergie et d’une noirceur égales. C’est une deuxième moitié d’album tempérée, ralentie mais pas moins hostile plutôt vécue comme une course-à-pied dans les vapes d’une techno mi-berlinoise mi six-pieds-sous-terre, en témoigne des titres comme “All I think About is Death”. Merci, on avait compris. Très curieux de savoir si le DGTL lui inspirera un cinquième album. On vous laisse avec le lien itunes et des bisous.
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