On a dégoté l’indégotable, ça vient pas de Berlin ni de Londres, ni de Paris mais de Milan : Ricktronik, ou Riccardo Caprotti, a sorti un nouvel EP hier, Deficit.
Depuis 2007, l’italien cultive une musique électronique tantôt sombre, tantôt endiablée. Mélange entre house et indie-synth, le jeune dj délivre 5 tracks assez cools et veut faire parler de son label, GoldNite Records.
La maison de disque peine à faire apparition mais reste -paraît-il- appréciée et encouragée par quelques têtes comme Cassius, Brodinski, Adam Beyer, Jacques Lu Cont. Ces références ne situent pas le style de l’artiste en soit, dont la palette demeure plutôt éclectique : difficile de mettre un genre sur la 3ème track Riflessioni, mais chose plus aisée de danser sur II Treno ou de divaguer sur Fall in Love.
Peut-être de quoi surprendre les chauvins de la musique électro berlinoise, sûrement de quoi agiter ses souliers sur la piste.