La ville, les buildings, les gens, les lumières, l’atmosphère, voilà le terrain de jeu de prédilection du photographe Nick Miller. Entre réalité brute et imaginaire brumeux, ses clichés ouvrent la porte à des décors dignes du cinéma.
Villes en vue
Le photographe dont Beware! vous parle aujourd’hui n’a rien à voir avec le personnage emblématique de la série New Girl. Nick Miller, de son prénom Nicolas, inscrit son nom dans la sphère de la photographie. Résidant à New-York City, il développe seul son intérêt pour le monde de l’image et travaille en tant que remarquable autodidacte. Son talent, il le met depuis au service des villes, terrains de jeu mis en scène sous son œil averti.
De New-York à Chicago, de Osaka à Kyoto, les rues s’étendent à perte de vue sur ses clichés qui capturent un environnement sauvagement urbain. Appelé par la nuit la plupart du temps, enrobé de brume souvent, ponctué d’anonymes çà et là, son travail reflète un quotidien qu’on ne voit plus à force de la côtoyer. Son talent, c’est d’offrir à nos yeux un point de fuite dans ces visions resserrées de rues et de décors citadins, des horizons, à la fois proches et lointains, qui aident à mettre en perspectives ces terrains sur-aménagés par l’Homme. Des photos pour voir plus loin, au-delà, et après. Car tous les chemins mènent ailleurs et parfois en ville, on oublie tout simplement de lever les yeux.
Avec un travail saisissant sur la lumière, l’ambiance comme suspendue de ses photographies révèlent une identité qui lui est propre, reconnaissable, définissable. Des décors emplis de réalisme qui n’oublient pas de nous faire voyager, chaque ville ayant ses propres caractéristiques, mais aussi ses nombreuses ressemblances. Un parcours à travers le bitume et la grisaille, que seuls les néons et les feux de signalisations colorent, avec un intérêt non dissimulé pour les parapluies et les trains. Ça n’est ni déprimant ni très joyeux, c’est la ville dans toute sa splendeur, comme un spleen doux amer dont on ne saurait se passer, le théâtre d’un quotidien mis en valeur à grand renfort d’angles choisis avec précision. Mais arrêtons d’en parler, le mieux est encore de poser les yeux dessus.
Pour retrouver le travail de Nick Miller c’est sur Instagram
1 commentaire
Louise. B
Bonsoir, je dois avouer que je ne sais pas si je suis plus séduite par les environnements citadins de Mr Miller, par leur description dans l’article qui se trouve dans la même philosophie que la nouvelle que je cherche à illustrer, ou bien par la description de cette chère Noémie dans laquelle je me retrouve un peu et qui me fait bien sourire.
Merci pour tout ça.