Une journée, il assistera a l’échauffement du guitariste Thurston Moore, le lendemain il filmera une intense séance de hula hoop avant de se retrouver dans un studio d’artistes au beau milieu de la nuit. Il y a aussi ce superbe moment où l’on aperçoit le grand musicien Beck et son harmonica.
Ces mini films sont un hommage au processus créatif. Pas le produit fini, mais bien le processus et l’atmosphère nébuleuse qui l’accompagne. Doug Aitken souhaitait réaliser un film kaléidoscopique, une célébration floue et décousue de la créativité qui l’entoure.
Le film, comme l’art qu’il décrit ne s’intéresse pas a la construction cohérente et narrative d’un projet. Le film célèbre la créativité dans le chaos et l’incohérence. Doug Aitken déclare “de plusieurs façons, notre culture est basée sur les produits finis. Je veux en saisir le processus et le dynamisme et voir une réelle valeur dans ce processus brute plutôt qu’un projet complète et retravaillé des heures”.
Fabien Kerneis