Étienne Poiarez - Le 5 octobre 2016
Passé en quelques années du statut d’amateur à celui d’artiste international, cela n’est pas donné à tout le monde. Et pourtant, c’est bel et bien la trajectoire du jeune photographe australien Mark Clinton, seulement 23 ans à l’heure où sont rédigés ces lignes et pourtant déjà repéré par des grandes marques de surf, des compagnies aériennes…etc.
Trouvant son inspiration dans la nature, il s’est surtout illustré dans la photographie de surf, préférant rester sur le sable chaud à l’époque où lui et ses amis n’étaient que des adolescents, à la recherche de la vague parfaite. Mais il arpente désormais bien d’autres latitudes, allant des sommets enneigés aux forêts brumeuses, captant avec chaque image une éclatante nature dans laquelle l’individu se love en parfaite osmose. Un tantinet carte postale, la plupart du temps pour les commandes en partenariat avec divers entreprises, le potentiel de son geste se révèle dans ses travaux les plus personnels. Il nous donne même à voir çà et là les contours d’une nature effrayante, dans laquelle l’homme n’est plus qu’un “infiniment petit”. De temps à autre, les villes pointent le bout de leur nez, avant de disparaître pour laisser place à de formidables paysages, dévoilés avec toujours ce même souci de la composition, en lumière naturelle évidemment ! Bref, c’est élégant, cela inspire la sérénité, le rêve, c’est simple et simplement beau.
Il ne reste plus qu’à admirer les créations de Mark Clinton :
