Aujourd’hui, petit retour en arrière, on se replonge en 2013 !
Rapide rafraichissement de votre mémoire sur ce qu’il s’y passait : on mangeait de la viande de cheval à notre insu, on obtenait (enfin!) le droit de se marier avec une personne du même sexe, beaucoup de gens sont morts, des connus et des moins connus, et puis on parlait aussi d’un lama, d’un tramway et d’une bande de potes un peu ivres.
Bref, en cette année hallucinée que fut 2013 parait le livre, tout aussi halluciné, Au pavillon des Lauriers de l’artiste franco-allemand Edouard Baribeaud aux éditions Nieves Book.
Une série sans texte, réalisée exclusivement au stylo rouge et bleu dont il tire une multitude de teintes. Sur le papier s’entremêlent lignes, points et hachures formant un monde énigmatique, de transe chamanique, de délire sous hallucinogènes, ou l’on se laisse saisir par le fantastique de ces visions quelque peu apocalyptique. Oui tout ça à la fois. Une vision nourrie par sa double culture, française et allemande qui lui prodigue une nouvelle sensibilité, un nouveau regard.
Edouard Baribeaud décrit ce voyage comme « l’enchaînement de la science-fiction, d’effets surnaturels, de rituels orientaux magiques et de figures mythologiques (…) vu à travers les yeux d’un contemporain ». Tout un programme !
Depuis Au pavillon des Lauriers, malheureusement déjà épuisé, Edouard Baribeaud a bien évidemment développé son style, et en voici un petit aperçu.
Et sinon tout est disponible ICI
Et on peut même voir ses carnets de croquis LA
Et télécharger son portfolio ICI (entre parutions presse, éditions et extraits de séries)(sympa quoi)