Né en 1971 à Buenos Aires, l’artiste Diego Gravinese commence à exposer son travail dans les années 90. Il se forge peu à peu une réputation, notamment grâce à ses œuvres hyperréalistes. Au début de sa carrière, le peintre expérimente plutôt la pratique du collage. Il juxtapose des vignettes avec des photographies de famille ou de la vie quotidienne en Argentine. Il repasse une couche de peinture dessus ou dessine et donne vie à des fresques aux confins du pop-art. Mais ces dernières travaux ont pris un virage vers le photo-réalisme, teinté de paysages et de couleurs brillants d’onirisme. Il explore désormais les vertiges du corps féminin, se rapprochant d’artistes comme Victor Rodriguez ou Chuck Close.
Le spectateur, devenu voyeur, admire les sensualités picturales extraites de son imaginaire, utilisant peinture à l’huile et d’acrylique pour représenter des scènes, où il décortique la beauté du corps féminin sous toutes les coutures, de la puissance de l’orgasme à l’exaltation de la pénétration, traversant des paysages pastoraux ou terriblement urbains. Mais toujours la grâce et l’idylle plane au-dessus de ces alchimies provocantes et hypnotiques.
Vous pouvez retrouver le travail de l’artiste sur son site officiel : http://diegogravinese.com/site/en/