Jj : folie douce.

Beware - Le 3 juin 2011

Joakim Benon et Elin Kastlander sont originaires de Suède.
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont stylés, et ils font de la bonne musique.
Datant de 2009, leur premier EP « Jj n°1 » en avait déjà secoué plus d’un. Quelques mois plus tard, ils sortent leur premier album baptisé « Jj n°2 ». Une musique qui éveille les sens et qui nous fait voyager au plus profond de nous-même.

« Ecstasy », troisième piste de l’album, est le titre le plus connu du groupe. Un titre plutôt bateau, presque cliché : après tout, J.J Cale avait déjà fait une chanson sur la coc, pas besoin d’en faire une sur l’ecsta.
Mais il suffit d’aller au-delà des apparences et d’écouter le morceau pour se rendre compte qu’il a vraiment l’effet d’une drogue.
Les mélodies flottantes conjuguées à la voix éthérée de la chanteuse nous transportent dans un délire mystique. Délire auquel on ne peut échapper, et auquel on ne veut pas échapper.
L’album regorge de pépites du même genre : que ce soit « No one can touch us tonight » et son rythme un peu plus élancé, « Ice » et ses sonorités minimalistes, ou encore « And now », de la pop givrée réchauffée par des sons électroniques, le tout dans une ambiance très teenage.
On revit la sensation du premier chagrin d’amour, la frénésie des soirées alcoolisées, et les instants où on ne faisait que regarder le temps passer. En bref, une musique triturée et imagée, propice aux trips aériens.