On aime mieux écrire cet article en pleine nuit, à l’abri des regards un peu trop prudes.
Un petit point sur le label Millefeuilles : depuis trois ans, la collaboration de ses créatifs leur a valu quelques louanges de la part d’artistes de haute volée (Jimmy Edgar, Laurent Garnier…).
Tous motivés par une démarche de création singulière et innovante, c’est au jeune Molécule que revenait la médaille du plus téméraire cet hiver (album 60°43 Nord) le récit d’un Odyssée de la techno, parmi des sirènes barbues et bien grasses, d’une écriture rythmée par le mal de mer et les effluves d’un whisky bon marché.
Notre Ulysse.wav cède une place aujourd’hui à Marbeck, qui aurait déjà un pied dans la réal. À double-facette donc, la créativité du jeune parisien l’attire dans les filets du label qui ne tarde pas à sortir 1 clip / 1 morceau, à la faveur d’un EP 2 titres dont la sortie ne saurait trop se faire attendre.
Voyage dans les Internets, une plateforme d’images indécentes consommées par une jeune fille aux airs de garçon manqué qui se trouve happée dans un film érotique en bichromie, des mannequins luisants et des néons crades. Mais c’est pas sale, ça se mange cru. Ce qui est sale, c’est cette techno lente et vicieuse qui ferait pâlir Gesaffelstein. Et vous, ça vous fait rougir.