Black Neons #1 et #2, techno des abîmes.

Image d'avatar de ClémentClément Blasco - Le 20 mai 2015

Crédit : Alice Jomain
Crédit : Alice Jomain

En ce début de semaine, c’est de la compilation BLACK NEON #2 dont nous allons parler, fraichement sortie sur le label français 33 NEONS. On en profitera pour découvrir également la #1, autant faire la totale, ca vaut le coup.

Je pense qu’on peut débuter par le teaser, histoire de poser des bases et basses pour se mettre dans le bon mood avec ce petit kamoulox macabre, de quoi faire frissonner.

On démarre avec Eclipse et son morceau Quatre-Vingt Dix-Neuf, « douce » entrée d’un EP qui donne un aperçu du potentiel du label. Dans une ambiance bien dark comme l’a annoncé le teaser, cette techno sent bon le renfermé, celui qu’on aime sentir le samedi soir bien tard, la plus belle des preuves d’un foule qui s’est laissée aller.

On enchaine avec ISAAC qui fait un peu plus taper du pieds, décollage. Le morceau s’appelle Warm Up et ce n’est pas pour rien, le starter à beats est poussé au maximum. Des scintillements extraterrestres surplombent les basses, de la poudre d’étoile dans nos oreilles.

Chèvrefeuille, c’est l’intitulé de notre dernier morceau, par EP-ktaZ. Le chèvrefeuille est une plante qui est capable de s’entrelacer autour des arbres, jusqu’à les déformer. Nous ne savons pas pourquoi ce morceau se nomme ainsi, mais en tout cas, nous savons que cette techno pesante peut avoir des effect physiquement visibles sur vous. Be careful.

Crédit : Alice Jomain
Crédit : Alice Jomain

On revient un peu dans le temps pour parler de l’EP #1 sorti il y a environ deux mois. Des EP doivent arriver de manière régulière, pour compléter le tableau de chasse du label. L’ambiance avait déjà était posé.

Différentes ambiances dans ce morceau, Osmose, de InClose. On passe par différents stades, de la pleine lune au confinement d’un bunker. Un bonne entrée en la matière, bienvenue dans le monde BLACK NEONS.

Comme dans #2, on met les watts sur le deuxième morceau. C’est S.PEDROCHINI qui prend la relève avec P.SENS. Marqué par un raisonnement lointain, on se perd agréable dans un dédale de basses acérées qui font vibrer les murs et remuer la tête frénétiquement.

Techno spatiale d’entrée, c’est un voyage en apesanteur cette fois. Apokàlupsis, par LE FLASH nous fait découvrir les abîmes de la stratosphère. Fin du voyage pour le moment, BLACK NEONS a challengé nos émotions sans précaution.

On se retrouve dans quelques mois, puisque c’est au rythme de trois EP par an que les Black Neons viendront vous vous faire des cauchemars.

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Clément Blasco
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Clément Blasco

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