Aëla Labbé est une jeune photographe bretonne née en 1986. Après avoir étudiée le théâtre et la danse à Amsterdam, elle se tourne vers une nouvelle discipline. Et elle arrive à lier les trois ensemble : la danse, la mise en scène et la photographie.
Elle est à la fois photographe et danseuse et ça se ressent dans ses clichés. Même si elle accorde de l’importance à la mise en scène, à la construction matérielle de ses photographies, c’est le corps qui prime. Les corps sont fins, leurs peaux diaphanes. Ils sont toujours en mouvement. Parfois, ils semblent cassés. La danse est une notion omniprésente dans le travail d’Aëla, car les corps sont présentés dans une infinité de positions et d’angles différents. Les modèles sont souvent des danseurs qui savent comment composer avec leurs corps. Il y a une symbiose entre la photographe et ses modèles du fait qu’ils se comprennent entre eux, puisqu’ils viennent de la même discipline. Et c’est une osmose que l’on ressent en tant qu’observateur.
Extrêmement productive, elle a déjà réalisé une vingtaine de séries de photographies différentes. Chacune a son thème, son environnement et ses couleurs. Il y a pourtant une constance dans son travail, un monde fantastique qui émane de ses photographies. Un aspect du rêve, dû au flou artistique, le dédoublement de ses modèles, les couleurs privilégiées. On ne croirait pas être dans le monde réel. Aëla Labbé nous transporte volontairement dans des lieux oniriques. Elle travaille beaucoup sur le rendu de ses photos en post-production, avec des couleurs magnifiées, atténuées,
1 commentaire
galy_nadal
je viens de découvrir le travail d’Aëla Labbé … je suis séduite par ses photos pleines de poésie et tellement …inspirantes!