Exclue toute parvenue de Dine Alone Records et partagée par nous, avec amour.
Je voudrais bien remercier le couple de hippies néozélandais qui a donné naissance à ces trois êtres humains. Il s’agit peut-être d’une question de talent héréditaire ou seulement d’une histoire du Petit Poucet réappropriée, d’enfants élevés par des wallabis joueurs de djembés mais l’histoire de leur éducation ne me regarde pas pourtant je me retrouve forcément un peu séduite à l’idée des querelles familiales réglées à coup de manche de guitare et de tambourins dans taggle. (partant de l’hypothèse qu’un Gibson doit forcément faire de la musique puisque Dame Pipi aussi a un métier qui lui ressemble, ça coule de source hinhin).
Mais à priori, l’atmosphère qui a bercé les deux frères et leur soeur ne devait pas être bien virulente : c’est une musique bien douceureuse et inspirée d’un Edward Shape en slim et col claudine, y’a comme un parfum d’automne mais pas du tout torturé, non, c’est tellement tendre que ça pourrait agacer les puristes des psyché des 70.
Mais la simplicité de Streets of Laredo est là, toute menue et sauvageonne enroulée dans une cape en tweed, bottines en cuir, elle donnerait envie d’avoir froid.
Je vais finir par m’égarer dans la poésie de supermarché et leur premier album mérite sans doute un peu mieux.
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