Soko nous livre une interprétation touchante et sensuelle de Diabolo menthe dans le cadre d’une compilation unique intitulée Générations éperdues.
La scène française se rassemble pour nous apporter une vision novatrice des morceaux d’un artiste discret, à la fois écrivain, compositeur et interprète, Yves Simon. Dix-huit artistes redonnent vie à un répertoire authentique, romantique et poétique. Les interprétations uniques et modernes nous livrent une dose de sensibilité certaine.
Lauréat du Festival du film de Sundance en 2011, Drake Doremus réalise le Diabolo menthe des temps modernes. La réalisation débute par un décompte cinématographique teinté d’un bleu majorelle intense. Touchée par le film de Diane Kurys, Soko ressent une forme de nostalgie concernant l’innocence et le sens de l’aventure présent lors de l’adolescence. L’interprétation de Soko induit un condensé de fragilité et de sensibilité que nous retrouvons au sein du film éponyme. Voix suave, nous découvrons un aspect différenciant mais cohérent avec l’esprit d’Yves Simon.
« Lorsque j’ai enregistré cette version en studio, je me suis sentie comme cette gamine de 13 ans qui pleure sur son journal intime à cause d’un chagrin d’amour. Pour moi, ‘Diabolo menthe’ est la chanson absolue qui reflète l’innocence et la tristesse des années adolescentes. »
En 1977, Yves Simon compose Diabolo menthe, une bande originale devenue culte. Une lettre d’amour de Corinne Dacla constitue une inspiration notable pour relater l’insouciance, les premières blessures et désillusions de l’adolescence. Déclaration en poche, Yves Simon compose Diabolo menthe, une mélodie délicate et émouvante en deux heures.
En attendant la sortie de Générations éperdues le 6 avril prochain, laissons-nous bercer par les sonorités délicates de Diabolo menthe.
Crédits photos: Matthew Brook