Redball, la boule rouge qui ne manque pas d’air

Après être passé par 15 lieux à travers le monde, Kurt Perschke a déboulé jeudi dernier à Paris pour dix jours avec un projet pour le moins gonflé.

Invité en France par Martini à l’occasion de son 150^ème anniversaire via une action de mécénat, le RedBall Project a entraîné Kurt de Chicago à Londres en passant par Sydney, Abu Dhabi ou encore Barcelone et a fait sortir l’art de ce sculpteur dans la rue à la rencontre des gens et d’un public très hétéroclite car très différents d’un pays à l’autre. Grace à son énorme balle rouge, l’artiste installe chaque jour à un endroit différent de la capitale un véritable catalyseur de curiosité, un point d’orgue urbain qui ne laisse jamais indifférent et qui voit défiler et s’arrêter badauds, touristes et riverains.

En effet, l’essence même de cette initiative est née de la volonté de Kurt Perschke d’offrir à la ville une invitation et un élément physique autour duquel peut se développer l’imaginaire collectif. Ainsi ce qui fait vivre l’œuvre provient des spectateurs qui deviennent aussi acteurs car chacun est libre d’interagir avec cette imposante boule rouge qui, nous devons l’admettre, a quelque chose d’irrésistiblement attractif, tel un objet interdit avec lequel les enfants ont une irrépressible envie de jouer.

D’ailleurs ce sont les souvent les enfants qui hésitent le moins à toucher cette balle rebondissante géante, prouvant aux adultes qu’ils peuvent eux aussi faire partie de cette expérience.

Si depuis son arrivée à Paris le RedBall Project a déjà posé bagages à l’Hôtel de Ville, la passerelle Simone de Beauvoir, le canal Saint-Martin et s’est même offert une croisière sur la Seine, il vous reste jusqu’à dimanche prochain pour partir à la recherche de la balle qui a fait le tour du monde. Un jour, un lieu, une expérience alors gardez l’œil bien ouvert car vous pourriez bien tomber nez à nez avec cette création unique et éphémère.