Parce que les espadrilles commencent à peine à nous démanger, et que les rires hilares des terrasses-odeur-grillades nous assèchent les rêves, il est temps de se replonger dans une ambiance idéale. Ce réservoir de profondeur se trouve à deux portées de clic, sous le doux nom de « Lanterns Lit ».
Le responsable du chef d’oeuvre est connu, il s’agit de Son Lux, aka Ryan Lott, chanteur et producteur depuis 2007. Membre de Sisyphus (avec Serengeti et Sufjans Stevens), il comptabilise à son compteur des collabs’ auprès de These New Puritans, My Brightest Diamonds…
Le garçon est un maître des ambiances, capable de faire surgir la lumière de rythmes à la profondeur inavouable. Il se fait l’écho d’une nation de mélancoliques, composant ses titres avec l’énergie inépuisable des cœurs trop lourds.
Dans ce nouveau titre, extrait de son album Lanterns (2013), Son Lux propose une symphonie intense, illustrée par un clip réalisé par SJ Finlay (son travail, ici).
Tout en s’appuyant sur son travail pour la promotion de l’organisme humanitaire Hope for the Nations, le réalisateur nous propose une vision douce-amère de l’avenir, où des enfants du Sud-Est asiatique, assistent, fascinés, au départ des populations aisées vers une galaxie plus accueillante. Des enfants qui sauront, cela est certain, prendre les choses en mains, les yeux grands ouverts, au son de Son Lux, s’il vous plaît. Quand le néo-blues offre une myriade de possibles…
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