Ce n’est pas une légende, Montréal regorge de talent et l’artiste graphique Oska ne déroge pas à cet adage. Depuis peu, Gabriel Levesque rend public son imagination et le jeune Montréalais de 20 ans n’en manque pas. Au fil de ses œuvres, on aperçoit des mondes imaginaires, mêlant des paysages galactiques à l’infini de l’imagination. La série “Mind’s eye” fut inspirée par la déclaration “You are the here of your own story”, de Joseph Campbell. Ainsi, Gabriel Levesque image l’imagination en représentant des têtes sans genre, ni traits de visage pour ne s’intéresser qu’aux pensées qu’ils renferment. La série dévoile alors des scènes fantaisistes où les perspectives s’égarent dans des cavernes bleutées, des îles en suspension ou le néant. Explorer l’esprit, plutôt que l’apparence.
Cette tentative de représentation de l’imaginaire semble habiter chaque envolée onirique de l’artiste-imprimante à rêves. Le reste de ses tableaux est figé dans l’espace, où il joue avec des perspectives irréelles desservant les planètes d’une autre galaxie. Une petite silhouette se démarque toujours, contemplative devant tant de rêvasseries. Un peu comme moi devant son Instagram. Et s’il ne se ballade pas dans l’espace, c’est sur le flanc de montagnes qu’on le croise, au coucher de soleils ou de lunes ou encore dans une forêt mystique,en pleine rencontre du troisième type.