Jeune plasticienne parisienne, c’est à la pointe de sa mine graphique qu’Ingrid Maillard redessine notre compréhension du corps humain. S’attachant à repousser les beautés émergeant de l’interaction physique, l’artiste traque et dissèque les tensions résultant de l’attachement des chairs entre elles, de la poésie violente qui s’articule au confins des muscles qui se tendent et se contractent en se rencontrant.
Elle s’approprie certains mythes célèbres comme celui de Cassiopée ou d’autres issus de l’Antiquité Grecque, pour les transfigurer dans une interprétation à la fois singulière et contemporaine, tout en puisant dans un répertoire de références classiques, dans le traitement des couleurs ou le trait minutieux.
Avec ses détails très fins, chaque dessin possède une densité qui frappe le regard, grâce au geste de l’artiste, à la fois organique, maniériste et pourtant très onirique, lorsque les formes qu’elle dessine se révèlent à nous au fil de notre observation. Une vision artistique devenant même érotique lorsqu’elle sublime l’intime féminin.
Pour découvrir son travail en détail, c’est par ici !
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